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Laurence Girard
Le cours de la poudre blanche a connu un reflux, alors que les deux dernières sucreries privées françaises ont fermé début 2025. Les planteurs de betteraves jugent déloyales les importations de sucre ukrainiennes en Europe, observe dans sa chronique Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 10h00 Temps de Lecture 2 min.
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Les becs sucrés sont gâtés. Ils vont pouvoir se régaler sans trop bourse délier. La poudre blanche est, en effet, moins prisée. A l’inverse du cours du cacao qui caracole en haut des tableaux, celui du sucre a connu un reflux. Sur les marchés, il s’est déprécié de près de 13 % en 2024 – même s’il a, depuis mi-février, quelque peu renversé la vapeur et repassé, dans la foulée, les 20 cents (20 centimes d’euros) la livre à New York. Un effet Saint-Valentin, avec son inévitable dégoulinade de douceurs rosées ?
Si les gourmands sont comblés, la potion est plus amère pour les sucriers. Le géant coopératif français Tereos a, ainsi, vu son chiffre d’affaires fondre de 16 %, à 4,6 milliards d’euros, sur les neuf premiers mois de son exercice 2024-2025, selon les données publiées mercredi 19 février. De même, sa marge a minci.
Les à-coups brutaux de ce marché de denrées mondialisé nécessitant de lourds capitaux ont eu raison des deux dernières sucreries privées présentes sur le territoire national. Mi-janvier, la sucrerie Ouvré Fils de Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne) a annoncé la fermeture définitive de ses portes, après cent cinquante ans d’activité. Tombée en panne pendant la campagne et suspectée d’une pollution accidentelle au sucre du canal du Loing, elle a stoppé son activité. Un arrêt brutal pour sa centaine de salariés.
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