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Dans les grandes surfaces de bricolage, les Français ont dépensé pour des urgences de réparation, mais ils ont repoussé ou annulé les projets de rénovation. Le ralentissement du marché de l’immobilier a notamment pesé sur les ventes dans le secteur.

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Un magasin Castorama, à Hellemmes (Nord), le 20 mars 2019.

Pour la deuxième année consécutive, le marché du bricolage recule. Après une année 2023 marquée par le contrecoup du pic de consommation post-Covid, les ventes des grandes surfaces de bricolage en France ont chuté de 4,3 % en valeur en 2024, à 22,1 milliards d’euros, selon les chiffres dévoilés mardi 29 avril par les organisations professionnelles, la Fédération des magasins de bricolage (FMB), qui représente les distributeurs, et les Industriels du nouvel habitat (Inoha), qui, eux, portent la voix des fabricants.

C’est donc un milliard d’euros qui s’est évaporé en une année de ces circuits de distribution (Leroy Merlin, Castorama, Mr. Bricolage…), lesquels représentent près des trois quarts du marché du bricolage. Dans les supermarchés et hypermarchés, les ventes ont baissé de 4,2 %. Elles ont même plongé de 10,9 % dans les entreprises de négoce, qui vendent, elles, principalement aux professionnels. Ce recul intervient alors que la consommation dans l’univers de la maison en 2024 baisse de manière généralisée. Le marché du meuble a chuté de 5,1 % en valeur sur un an, celui du jardin de 4,2 %, tandis que les ventes d’électroménager ont baissé de 3,9 %.

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