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Bastion historique de la défense nationale, la préfecture du Cher connaît une hausse des emplois et des investissements depuis la guerre en Ukraine et la relance de l’industrie de l’armement.

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Des pièces de canons Caesar stockées sur le site de l’usine d’armement franco-allemande KNDS à Bourges, le 21 mars 2025.

Le gros titre barre la une du Berry républicain : « Industrie de la défense : les grandes manœuvres ». L’édition du 26 mars du quotidien régional de Bourges illustre le bouleversement qui traverse la préfecture du Cher. La ville est un bastion de la défense terrestre nationale depuis que, sous le Second Empire, Napoléon III y a déménagé les arsenaux d’armement et de pyrotechnie, situés à l’époque dans l’est de la France, pour les éloigner de la menace prussienne. Depuis 2022, la capitale du Berry vit au rythme d’une autre menace, russe cette fois, et de la hausse des investissements militaires alors qu’Emmanuel Macron veut « réarmer » le pays.

Les industriels de la défense présents sur place voient leurs carnets de commandes s’envoler. Et ils sont nombreux sur le territoire. A Bourges, le fabricant de missiles français MBDA produit les engins antiaériens Aster et Mistral, et antichar Akeron. Le groupe franco-allemand KNDS (anciennement Nexter) livre quant à lui les fûts des canons Caesar, dont 90 % de la production part pour l’Ukraine, mais aussi de ceux du char Leclerc et de l’avion de combat Rafale. D’autres grands groupes sont actifs, comme Thales et Safran : tous ces maîtres d’œuvre peuvent s’appuyer sur une centaine de sous-traitants disséminés dans le département, en plus de nombreux équipementiers locaux de poids comme Mecachrome ou Michelin, qui fabrique les pneus d’avions militaires.

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