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Karen Bass a annoncé, vendredi, avoir mis fin aux fonctions de Kristin Crowley, qu’elle accuse d’avoir mal géré les feux qui ont ravagé la mégalopole, au début de janvier.

La cheffe du département des pompiers de Los Angeles, Kristin Crowley, à Los Angeles, le 15 février 2024.

La maire de Los Angeles a annoncé, vendredi 21 février, avoir limogé la cheffe des pompiers de la ville, qu’elle accuse d’avoir mal géré les incendies au début de janvier qui ont tué au moins 29 personnes et ravagé de vastes zones de la deuxième ville des Etats-Unis.

« Nous savons que mille pompiers qui auraient pu être de permanence le matin où les incendies se sont déclarés ont été renvoyés à la maison, et cela sous la responsabilité de la cheffe Kristin Crowley », a déclaré Karen Bass.

L’élue démocrate lui reproche aussi d’avoir refusé de mener une analyse a posteriori de la catastrophe. « Cela requiert son départ », a estimé la maire de Los Angeles, qui dispose d’une autorité directe sur les pompiers de la ville.

Polémique sur le manque d’eau disponible

La réaction des autorités face aux incendies avait provoqué une vive polémique en Californie, notamment sur le manque d’eau disponible pour combattre les flammes. Karen Bass a elle-même été critiquée pour son action autour de ce désastre, qui a débuté alors qu’elle était à l’étranger.

Les incendies de Palisades et d’Eaton, dans le comté de Los Angeles, en Californie du Sud, ont été les plus destructeurs de l’histoire de la ville. Ils ont brûlé une superficie de plus de 150 kilomètres carrés et plus de 10 000 habitations, causant des dégâts dont le coût est estimé à des centaines de milliards de dollars. La société météorologique privée AccuWeather a estimé les dégâts et les pertes économiques entre 250 milliards et 275 milliards de dollars (entre 239 milliards et 263 milliards d’euros).

Les deux incendies, déclarés le 7 janvier, ont été circonscrits au bout de trois semaines. Leur cause exacte fait toujours l’objet d’une enquête. Selon une étude menée par des dizaines de chercheurs et publiée à la fin de janvier, le changement climatique provoqué par l’homme a préparé le terrain aux incendies en réduisant les précipitations, en desséchant la végétation et en prolongeant le dangereux chevauchement entre les conditions de sécheresse propices aux feux et les puissants vents de Santa Ana, qui soufflent en hiver.

Le Monde avec AFP

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