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L’acquisition en 2018 pour 1,6 milliard d’euros d’engins militaires made in France n’aurait pas fait l’objet de contreparties suffisantes, estime le nouveau gouvernement belge. D’autant plus que l’opération pourrait en réalité coûter 14 milliards d’euros.

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Emmanuel Macron accueille le premier ministre belge, Bart de Wever à l’Elysée, à Paris, le 29 avril 2025.

La Belgique espère de la France des retours économiques et industriels plus importants qu’annoncés au moment de la prise d’une commande de quelque 442 véhicules blindés : c’est le message qu’a semble-t-il fait passer à Emmanuel Macron le premier ministre Bart De Wever, reçu à l’Elysée mardi 29 avril. Et sa visite aurait été « couronnée de succès », a indiqué le nationaliste flamand, Paris étant, selon son entourage, prêt à fournir « des efforts » pour « rééquilibrer les retours » dans ce dossier estimé initialement à 1,6 milliard d’euros mais qui pourrait s’avérer beaucoup plus coûteux.

C’est en 2018 que le gouvernement belge, dirigé à l’époque par le libéral francophone Charles Michel, avalisait le marché dit « CaMo » – pour Capacité motorisée – portant sur l’acquisition à l’horizon 2028 de 60 véhicules de combat Jaguar et 382 blindés légers Griffon auprès du consortium rassemblant Nexter (aujourd’hui KNDS), Thales et Arquus. Une commande vue comme l’ébauche d’un « partenariat stratégique » entre Paris et Bruxelles et qui allait être complétée ensuite par des achats supplémentaires (d’autres Griffon en version mortier, des obusiers Caesar, des véhicules blindés Serval). La France ambitionne aussi de fournir des systèmes antiaériens à sa voisine.

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