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Anne Rodier
L’affaire des 70 droits de retrait des agents du CHU de Grenoble présente un usage collectif de ce dispositif qui se révèle plus protecteur pour les salariés que le droit d’alerte, explique la journaliste du « Monde » Anne Rodier dans sa chronique.
Publié aujourd’hui à 06h30 Temps de Lecture 2 min.
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Carnet de bureau. « Maux de tête, picotement, yeux rouges », mentionne l’attestation d’accident de service d’un des 70 salariés de l’Institut de biologie et de pathologie (IBP) du centre hospitalier de Grenoble qui ont fait valoir leur droit de retrait, le 1er avril, pour se protéger d’un danger d’origine inconnue qui provoque des malaises en série depuis 2019.
Six ans d’arrêts-maladie en cascade, de constats d’odeur d’œufs pourris, d’étourdissements, d’« accidents de service » (c’est ainsi qu’on désigne les accidents de travail dans la fonction publique). Au total, plus de 300 signalements à fin 2024 dans cet institut où travaillent 600 personnes. L’inspection du travail a été saisie.
Dès 2019, la direction a fait faire des recherches, la piste d’un taux d’ozone supérieur à la normale est alors avancée. Elle est toujours à l’étude. « Une psychose collective est aussi évoquée à partir de 2020 », rapporte l’avocat des victimes, Me Henri Gerbi.
Certaines activités ont été délocalisées hors de l’IBP, le télétravail a été encouragé par la direction, quand il est possible. Mais lors de la visite du ministre de la santé, Yannick Neuder, le 4 avril, le mystère n’était toujours pas éclairci. Et durant l’errance de l’employeur pour trouver la cause du mal et y remédier, le personnel est toujours exposé, même s’il est prévu de pouvoir utiliser des masques.
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