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Le tiers de la dette américaine est détenu hors des Etats-Unis. Suffisamment pour que le ministre des finances japonais évoque l’utilisation de cette arme dans les négociations des droits de douane.
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Katsunobu Kato a osé dire tout haut ce que tout le monde murmure tout bas. Lors d’un entretien à TV Tokyo, vendredi 2 mai, le ministre des finances japonais a reconnu qu’il pourrait utiliser la dette américaine détenue par le Japon comme une arme de négociation contre Donald Trump. « C’est une carte qui existe, mais la décision de l’utiliser ou non est autre chose. » La déclaration a fait sursauter les milieux financiers. Voilà le meilleur allié asiatique des Etats-Unis qui menace d’utiliser une arme redoutable contre les Etats-Unis.
Aujourd’hui, le Japon est le premier pays étranger détenteur de bons du Trésor des Etats-Unis, avec 1 125 milliards de dollars (1 000 milliards d’euros). C’est un peu moins de 4 % du total de la dette américaine, mais suffisamment pour provoquer un électrochoc s’il se mettait à vendre en masse ces titres. Une telle manœuvre provoquerait une forte hausse des taux d’intérêt américains, rendant plus cher le financement de son déficit par les Etats-Unis.
Preuve de la sensibilité du sujet, deux jours après sa déclaration, M. Kato rétropédalait : « Nous n’envisageons pas de vendre des bons du Trésor américains dans le cadre des négociations Japon - Etats-Unis. » Mais le dossier est loin d’être refermé. Depuis l’annonce des droits de douane « réciproques » par Donald Trump début avril, la rumeur circule sur les marchés : les Asiatiques, Chinois en tête, auraient vendu une partie de leurs bons du Trésor américains comme contre-offensive aux annonces de la Maison Blanche.
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