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Laurence Girard
Dans ce paysage agité, le torréfacteur turinois Giuseppe Lavazza parie sur l’innovation. Il devrait lancer sa « Tabli » à l’automne en Italie, explique Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 15h00 Temps de Lecture 1 min.
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Tempête dans une tasse de café. Depuis plusieurs années, ce sombre bulletin météo ne cesse de se répéter comme un disque rayé sur le marché du fruit du caféier. La gelée qui a déferlé sur les vergers du Brésil au printemps 2021 a marqué le début des calamités. Et depuis, elles se sont enchaînées. Les incidents climatiques ont perturbé les récoltes au Brésil, premier producteur mondial d’arabica, comme au Vietnam, pays de prédilection du robusta. Résultat, les deux variétés de café ont flambé.
« L’augmentation des prix est épouvantable et n’avait jamais été expérimentée avant, que ce soit en termes de durée ou d’amplitude. Depuis janvier 2023, le prix de l’arabica a progressé de 190 % et celui du robusta de 263 %, c’est incroyable », commente Giuseppe Lavazza, président du torréfacteur italien qui porte son nom, avant d’illustrer l’impact de ce tsunami de prix sur son entreprise. « En 2019, nous dépensions 600 millions d’euros pour acheter notre café. En 2024, il a fallu débourser 1,6 milliard d’euros pour acquérir le même volume ».
Si, selon lui, le changement climatique accompagné d’aléas météorologiques plus violents est le premier facteur déclencheur de cette explosion des cours, il insiste sur un autre phénomène qui a réellement mis le feu aux poudres : la spéculation. « Elle compte pour 75 % des volumes en Bourse. Il y avait beaucoup de liquidités dans le système, et les fonds d’investissement ont, depuis quatre ans, fait le choix d’investir dans les matières premières agricoles, comme le café ou le cacao. Cela a contribué à augmenter la volatilité », souligne M. Lavazza.
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