Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Le « gendarme » de la concurrence américain tente de convaincre un juge de Washington que le créateur de Facebook a annihilé illégalement toute compétition sur son marché en achetant, dans les années 2010, ses rivaux Instagram et WhatsApp.
Article réservé aux abonnés
Tuer la concurrence, la tactique a fait les très riches heures du « Gilded Age », l’âge doré des « barons voleurs », ces pionniers du capitalisme américain à la fin du XIXe siècle. Ce fut Cornelius Vanderbilt, qui contrôlait le trafic ferroviaire grâce à un pont sur le fleuve Hudson au nord de New York ; John Davison Rockefeller, qui avait le monopole du raffinage et du transport de pétrole ; John Pierpont Morgan, qui tenta de racheter la licence du courant alternatif de Westinghouse pour permettre à General Electric de s’imposer. En 2025, rien n’a vraiment changé, à en croire la Federal Trade Commission (FTC). Le « gendarme » de la concurrence américain accuse Meta, la firme de Mark Zuckerberg, d’avoir racheté les deux réseaux sociaux Instagram, en 2012, pour 1 milliard de dollars (880 millions d’euros) et WhatsApp, en 2014, pour 19 milliards de dollars, afin d’asseoir son monopole.
C’est ce qu’a affirmé, lundi 14 avril, à l’ouverture du procès, à Washington, Daniel Matheson, l’avocat de la FTC. « Depuis plus de cent ans, la politique publique américaine insiste sur la nécessité pour les entreprises d’être compétitives si elles veulent réussir. Si nous sommes ici, c’est parce que Meta a rompu l’accord. Ils ont décidé que la concurrence était trop rude et qu’il serait plus facile de racheter leurs rivaux que de rivaliser avec eux », a déclaré dans son propos liminaire M. Matheson, à propos des dirigeants de Meta. Après le rachat d’Instagram par Meta, l’entreprise a, selon l’homme de loi, « fondamentalement manipulé l’expérience » offerte par l’application pour éviter de cannibaliser Facebook, plus rentable. Bien qu’il s’agisse d’une « décision commerciale rationnelle », cette pratique « enfreignait la politique » des lois antitrust, a assuré M. Matheson.
Il vous reste 74.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptesParce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.