La police londonienne a annoncé mardi 25 mars avoir conclu que l’incendie à l’origine de la panne d’électricité à l’aéroport de Londres-Heathrow, qui a entraîné sa fermeture et l’annulation de centaines de vols vendredi, n’était pas d’origine criminelle. L’unité antiterroriste de la Metropolitan Police n’a trouvé « aucun élément suggérant que l’incident était de nature suspecte ». « Par conséquent, nous ne considérons plus cette affaire comme potentiellement criminelle », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Cette unité avait été saisie pour faire la lumière sur cet incident touchant une « infrastructure nationale essentielle ». L’incendie s’est déclaré jeudi soir dans un poste de transformation électrique de Hayes, dans l’ouest de Londres. La police avait précisé dès vendredi n’avoir pas constaté « de signe d’acte intentionnel ».

L’aéroport londonien d’Heathrow, l’un des plus fréquentés au monde, est resté fermé toute la journée vendredi en raison de cette panne, avant d’être à nouveau opérationnel samedi. Cette fermeture a entraîné des perturbations en chaîne dans le trafic aérien mondial, avec des centaines de vols supprimés ou déroutés.

L’opérateur du réseau électrique National Grid, les pompiers de Londres et la société Southern Electricity Network vont continuer de mener leur enquête sur les causes de l’incident.

Le ministre de l’énergie, Ed Miliband, a demandé au National Grid de lui fournir ses premières conclusions dans un délai de six semaines.

Le directeur général de Londres-Heathrow, Thomas Woldbye, sera interrogé par les députés le 2 avril lors d’une session exceptionnelle au Parlement britannique.