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Cécile Prudhomme
Un ouvrage réalisé par un collectif de chercheurs décrypte les écarts entre l’image d’entreprise citoyenne et la réalité au travers d’un exemple, celui de l’entreprise Decathlon.
Publié aujourd’hui à 13h57 Temps de Lecture 2 min.
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Livre. Après avoir été visée par une enquête du média Disclose et de l’émission « Cash Investigation » sur les pratiques de certains de ses sous-traitants, l’enseigne d’articles et d’équipement sportif Decathlon est maintenant soumise au regard des sciences sociales. Decathlon ou les tactiques de la vertu (Presses de Sciences Po, 224 pages, 22 euros) résume le travail effectué par huit chercheurs en sociologie et en science politique durant plus de quatre ans.
Ils ont décortiqué le fonctionnement du géant du sport à partir de plus de 200 entretiens – la plupart anonymisés – menés dans toutes les strates de l’entreprise dans plusieurs pays, en participant à des événements de l’entreprise ou en travaillant dans un point de vente.
Leur objectif : franchir le « discours enchanté affirm[ant] qu’un capitalisme vertueux est possible, capable de combiner performance économique et défense de l’intérêt général » au travers d’un exemple, celui de Decathlon, l’une des 130 entreprises de la famille Mulliez. « Un cas emblématique d’entreprise citoyenne » qui « revendique fortement sa responsabilité sociale et citoyenne, tout en se voulant soucieuse de l’implication et de l’épanouissement de ses salariés ».
Les auteurs de l’ouvrage retracent d’abord les fondements historiques sur lesquels repose la posture citoyenne de Decathlon, dont la conduite des affaires est empreinte des « valeurs du capitalisme social ». Avant d’analyser comment cette politique vertueuse a évolué avec la mondialisation à partir des années 1990, et comment elle s’est adaptée aux contextes nationaux.
Par leur exploration sociologique de l’enseigne, les auteurs, qui écrivent toujours de manière collective, en ont déduit que « la figure du “bon decathlonien”, tout autant salarié investi dans son travail que citoyen engagé dans sa communauté » est perçue « comme un idéal qui permet aux cadres de penser leur action comme bénéfique à tous les salariés, à la société et à la planète, tout en reproduisant et en légitimant des inégalités dans les relations de travail ».
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