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Frappée par de nouveaux droits de douane aux Etats-Unis, la sidérurgie européenne doit faire face à une baisse de la demande et à la concurrence de la surproduction chinoise. La plupart des aciéries du continent voient leur pérennité menacée.

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Un ouvrier sidérurgique travaille dans l’un des fourneaux d’une aciérie de Thyssenkrupp Steel Europe à Duisbourg (Allemagne), en mai 2023.

Tous les lycéens l’apprennent encore au cours d’histoire : la première union européenne s’est créée autour de l’acier et du charbon, avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), instituée en 1951 par le traité de Paris, ratifié à l’époque par « l’Europe des six » (France, Allemagne de l’Ouest, Italie et les pays du Benelux). Trois quarts de siècle plus tard, la production de charbon a largement disparu du sol européen. Est-ce le tour, à présent, de celle de l’acier ?

Le constat est implacable : depuis 2008, la production d’acier dans l’Union européenne (UE) a chuté de 30 % pour atteindre son plus bas niveau historique, tandis que près de 100 000 emplois ont disparu dans la sidérurgie, selon des chiffres de Worldsteel, l’association mondiale des producteurs d’acier. Certains décrivent la filière en état de survie, d’autres, plus pessimistes encore, à l’agonie ou en voie d’extinction. « En dix ans, la production d’acier en Europe est passée de 7 % de la production mondiale à 4 % », a rappelé, en mars, Stéphane Séjourné, le vice-président exécutif de la Commission européenne et commissaire chargé de la prospérité et de la stratégie industrielle.

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