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L’hypothèse de donner des prérogatives accrues aux syndicats et au patronat a été examinée lors de la 11ᵉ séance de négociations sur les retraites. Certaines centrales redoutent la mise en place d’un système universel.

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La vice-présidente de la CFTC, Pascale Coton, et le président de la CFTC, Cyril Chabanier, à Matignon, à Paris le 26 septembre 2024.

Souvent traités comme de simples figurants depuis l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron, les syndicats et le patronat vont, peut-être, regagner du pouvoir. Cette perspective a été esquissée, jeudi 15 mai, lors de la 11e séance de négociations sur les retraites, consacrée au pilotage de notre système par répartition. La question posée est de savoir de quelle manière les partenaires sociaux seraient susceptibles de prendre les rênes de l’ensemble des régimes des salariés. Une piste ardue à mettre en œuvre, en particulier parce qu’elle implique de redéfinir le rôle du gouvernement et du Parlement.

A l’heure actuelle, il existe une quarantaine de caisses de retraite distinctes en France. Dans cet archipel, les organisations de travailleurs et d’employeurs sont aux commandes de l’Agirc-Arrco, le dispositif complémentaire des salariés, dont le poids est très significatif (environ un quart des prestations servies à tous les pensionnés).

L’hypothèse examinée jeudi consisterait à donner des prérogatives accrues aux syndicats et au patronat sur le fonctionnement des régimes de base du privé, c’est-à-dire principalement la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV). Ils y siègent déjà, en étant membres du conseil d’administration, mais c’est l’Etat qui est le chef d’orchestre, par le biais – entre autres – des lois de financement de la Sécurité sociale (LFSS) votées chaque année par l’Assemblée nationale et par le Sénat.

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