Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Chronique

auteur

Isabelle Chaperon

Dans un post publié, lundi, sur les réseaux sociaux, Dominique Schelcher, le patron de Coopérative U, dénonce « l’indifférence assourdissante » accompagnant les restructurations, voire les disparitions dans le commerce. Un secteur pourtant très touché, abonde Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 11h30 Temps de Lecture 1 min.

Article réservé aux abonnés

Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 25 mars 2025.

Y a-t-il plus de noblesse dans Germinal qu’Au bonheur des dames ? La propension de la classe politique à se mobiliser davantage pour défendre l’emploi dans l’industrie que dans le commerce interroge sur la hiérarchie du travail au pays de Zola. Le 1er mai, des figures de la gauche, de l’écologiste Marine Tondelier au socialiste Olivier Faure, ont ainsi défilé à Dunkerque (Nord) aux côtés des « ArcelorMittal », frappés par 636 suppressions de postes. Les appels à la nationalisation se sont multipliés. Pas un mot, toutefois, pour les 1 000 employés de l’enseigne d’habillement Jennyfer, placée le 30 avril en liquidation judiciaire.

Dans un post publié, lundi 5 mai, sur les réseaux sociaux, Dominique Schelcher, le patron de Coopérative U, s’en est ému. Tout en réaffirmant la nécessité de soutenir l’industrie ou l’agriculture, il déplore, amer : « En France, on n’aime pas le commerce. Même si on a su nous trouver pendant le Covid ou pour redonner du pouvoir d’achat aux Français pendant la crise inflationniste. » Et de souligner « l’indifférence assourdissante » accompagnant les restructurations, voire les disparitions des Camaïeu, Habitat et consorts, avec à la clé l’équivalent d’un « immense plan de licenciement à bas bruit ».

Il vous reste 52.18% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.