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Tribune

Nathalie Brack

Politiste au Cevipol, Université libre de Bruxelles

Piotr Marczynski

Politiste au Cevipol, Université libre de Bruxelles

Malgré la culture européenne du consensus et les divisions de l’extrême droite, celle-ci pèse sur les débats, notent les politistes Nathalie Brack et Piotr Marczynski.

Publié le 30 mai 2025 à 18h00 Temps de Lecture 3 min.

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André Ventura (au centre), chef du parti portugais d’extrême droite Chega, lors d’un rassemblement électoral à Braga, dans le nord du Portugal, le 8 mai 2025.

Chaque élection apporte son lot d’inquiétudes et de soulagements éphémères. Le même soir où la Roumanie évitait un président radical, l’extrême droite surperformait au Portugal et en Pologne. Ces partis progressent dans de nombreux pays, démontrant leur capacité à émerger rapidement. Le terreau leur est favorable : désenchantement démocratique, perception d’inégalités croissantes, peur du déclassement social, etc. L’effet Trump amplifie cette dynamique qui ne s’inversera pas de sitôt.

Cette progression se traduit par une présence gouvernementale significative : des Pays-Bas à l’Italie, de la Finlande à la Hongrie. Les forces radicales siègent dans les instances de direction de l’Union européenne (UE). Paradoxalement, cela n’a pas paralysé ces institutions de façon structurelle. Seule la Hongrie fait exception, contraignant l’UE à des marchandages et solutions ad hoc sur diverses questions politiques. Cette absence de paralysie institutionnelle s’explique notamment par la logique intergouvernementale qui favorise le consensus et situe chaque pays en défenseur de ses intérêts nationaux – une posture qui sied aux nationalistes.

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