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Par Sylvie Andreau, Audrey Lagadec et Benjamin Martinez
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EnquêteL’e-commerce, l’avidité des réseaux criminels et la crédulité des consommateurs provoquent une industrialisation du phénomène, qui se renforce dans le jouet, la cosmétique et l’alimentaire.
Les dix-sept ateliers clandestins découverts à la fin du mois de juillet 2024 dans l’Est parisien par les douaniers contenaient des centaines de milliers d’emballages, d’étiquettes au logo d’une grande marque de cosmétiques, des bidons de parfum et des machines de conditionnement prêtes à fonctionner. Leur vocation à fabriquer des produits contrefaits ne fait aucun doute. Le matériel était probablement entré sur le territoire par petits colis, au domicile d’une « nourrice » servant de boîte aux lettres, chargée de réceptionner les paquets pour un trafiquant.
Ce mode opératoire n’alimente plus seulement le trafic de drogue. Ces dernières années, la contrefaçon pénètre par petits volumes, chez des particuliers, avant que la marchandise, une fois récupérée, soit directement revendue, ou alimente des ateliers de fabrication et d’emballage de produits non authentiques.
Pour les services douaniers, cette technique illustre à la fois l’intensification de la menace et la mise en place de réseaux de plus en plus structurés, impliquant le transport, la fabrication et la distribution de contrefaçons. On est loin de la valise de touriste remplie de tee-shirts au logo mal imité.
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