Passer au contenu principal
Paris (French) domicileNews domicile
Story
4 sur 20

L’essor de la contrefaçon, un trafic qui nuit considérablement aux industriels

L’e-commerce, l’avidité des réseaux criminels et la crédulité des consommateurs provoquent une industrialisation du phénomène, qui se renforce dans le jouet, la cosmétique et l’alimentaire.

Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

The Sodexi control office in Cargo Zone 6 at Paris Roissy Charles De Gaulle airport in Roissy, near Paris, France, December 20, 2024.--Le bureau de controle de Sodexi en Zone cargo 6 a l aeroport de Paris Roissy Charles De Gaulle a Roissy (Seine-Saint-Denis) , France, le 20 Decembre 2024. Sur un carton contenant des marchandises, les douaniers ont pose une etiquette - Douane francaise. Marchandises bloquees par la douane. Ne pas deplacer- Ces marchandises sont momentanement bloquees et attendent que les douaniers procedent aux controles pour verifier qu il n y a pas de produits contrefaits a l interieur.
Karim Daher / Hans Lucas

Par Sylvie Andreau, Audrey Lagadec  et Benjamin Martinez 

Publié aujourd’hui à 05h00

Article réservé aux abonnés

EnquêteL’e-commerce, l’avidité des réseaux criminels et la crédulité des consommateurs provoquent une industrialisation du phénomène, qui se renforce dans le jouet, la cosmétique et l’alimentaire.

Les dix-sept ateliers clandestins découverts à la fin du mois de juillet 2024 dans l’Est parisien par les douaniers contenaient des centaines de milliers d’emballages, d’étiquettes au logo d’une grande marque de cosmétiques, des bidons de parfum et des machines de conditionnement prêtes à fonctionner. Leur vocation à fabriquer des produits contrefaits ne fait aucun doute. Le matériel était probablement entré sur le territoire par petits colis, au domicile d’une « nourrice » servant de boîte aux lettres, chargée de réceptionner les paquets pour un trafiquant.

Ce mode opératoire n’alimente plus seulement le trafic de drogue. Ces dernières années, la contrefaçon pénètre par petits volumes, chez des particuliers, avant que la marchandise, une fois récupérée, soit directement revendue, ou alimente des ateliers de fabrication et d’emballage de produits non authentiques.

Pour les services douaniers, cette technique illustre à la fois l’intensification de la menace et la mise en place de réseaux de plus en plus structurés, impliquant le transport, la fabrication et la distribution de contrefaçons. On est loin de la valise de touriste remplie de tee-shirts au logo mal imité.

Il vous reste 89.01% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.

Latest Le Monde (Fr)