Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Collectif
Le gouvernement a suspendu en février 2024 le plan Ecophyto, qui vise à réduire l’usage des pesticides en France. Dans une tribune au « Monde », un collectif de 379 élus le déplore en rappelant la haute toxicité de ces produits, ainsi que leur coût pour la communauté, évalué à 18 milliards d’euros par an, entre frais médicaux, indemnisations, dépollutions et soutiens à l’agriculture conventionnelle.
Publié aujourd’hui à 11h00 Temps de Lecture 3 min.
Article réservé aux abonnés
Première puissance agricole d’Europe, la France y représente le deuxième pays le plus consommateur de pesticides après l’Espagne, avec environ 70 000 tonnes de substances achetées en moyenne chaque année.
Ce modèle repose sur une agriculture intensifiée par des décennies de politiques publiques favorisant le rendement au détriment de la santé publique et de l’environnement. Loin de culpabiliser les agriculteurs, piégés par ce système, nous interpellons ici l’Etat, qui a la responsabilité de réorienter ces pratiques.
Il est urgent d’agir face à une triple crise sanitaire, écologique et économique, alors que les reculs se font de plus en plus nombreux. La proposition de loi Duplomb, votée le 27 janvier au Sénat et examinée à l’Assemblée fin mai, promeut ainsi l’affaiblissement de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et la réautorisation des néonicotinoïdes. Pourtant, ces mesures sont loin de faire l’unanimité : dans un récent sondage, 83 % des Français souhaitent maintenir l’interdiction des néonicotinoïdes et 66 % veulent préserver les compétences de l’ANSES.
Il vous reste 83.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptesParce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.