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Après des lancements de jeux décevants, l’entreprise française de jeux vidéo renforce ses liens avec le géant chinois, au travers de la création d’une filiale regroupant ses trois principales licences.
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Après les échecs successifs des lancements de plusieurs de ses jeux (Avatar : Frontiers of Pandora, Star Wars Outlaw, XDefiant), le français Ubisoft avait annoncé mandater des banques d’affaires pour revoir l’organisation de l’entreprise. C’est désormais chose faite et les décisions prises ne sont pas des moindres.
Jeudi 27 mars, l’entreprise fondée par les frères Guillemot, dont Yves (64 ans), est aujourd’hui aux commandes, a annoncé une montée en puissance de Tencent, le géant chinois, devenu son actionnaire principal. Selon le communiqué, Ubisoft doit créer, d’ici à la fin de 2025, une filiale, contrôlée par Ubisoft, abritant ses titres phares (Assassin’s Creed, Far Cry, Tom Clancy’s Rainbow Six), dans laquelle Tencent injectera 1,16 milliard d’euros.
« Une somme significative » aux yeux de Charles-Louis Planade, directeur des opérations internationales du cabinet de courtage TP ICAP Midcap, au vu des résultats de la société actuellement. Valorisée 4 milliards d’euros, cette entité sera détenue à hauteur d’environ 25 % par Tencent – tandis que la capitalisation d’Ubisoft dépasse à peine plus de 1,9 milliard d’euros.
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