Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, a étrillé l’exécution « chaotique » du budget 2024. Il menace de ne plus certifier les comptes de l’Etat si les recommandations de l’institution ne sont pas mieux suivies.

Article réservé aux abonnés

Le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, avant une audition devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, à Paris, le 16 avril 2025.

Rien de mieux qu’un bon coup de semonce pour aiguillonner un exécutif en plein brouillard budgétaire, à la recherche de pistes pour réaliser au bas mot 40 milliards d’euros d’économies de manière à tenir l’objectif de réduction du déficit de 5,4 % du PIB en 2025 à 4,6 % en 2026. C’est en tout cas l’ambition que semble s’être assignée un Pierre Moscovici, de son propre aveu « de très mauvaise humeur », en présentant, mercredi 16 avril, le rapport annuel de la Cour des comptes sur l’exécution du budget de l’Etat en 2024. Une présentation, d’abord devant la presse puis devant l’Assemblée nationale, qui tombait au lendemain du comité d’alerte sur le budget réuni autour du premier ministre, qui a conclu à l’urgence de trouver des solutions, sans encore les esquisser : rendez-vous est pris pour le 14 juillet, au plus tard.

A défaut de solutions clés en main, la Cour des comptes a en tout cas fait un bilan sans concession des erreurs à ne pas commettre pour atteindre les objectifs de redressement des finances publiques. « Pilotage à vue, gestion erratique, manque d’ambition, bases peu réalistes… » : l’inventaire dressé par le premier président de la Cour des comptes sur la manière dont le budget 2024 a été exécuté tient moins de Prévert que d’un procès-verbal. L’année, qui s’est achevée sur un déficit de 155,9 milliards d’euros, 9 milliards de plus que la prévision (soit un déficit de 5,8 % du PIB ,au lieu de 4,4 %) , est qualifiée d’« assez chaotique » ; elle a donné lieu à « une dérive inédite des finances publiques », notamment en raison d’une « forte dynamique » des dépenses des collectivités locales, décrit le rapport.

Il vous reste 61.7% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.