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L’organisation britannique, qui exploite 500 monuments et mobilise 50 000 bénévoles, fait rêver en France, où les sites historiques, rarement rentables, sont gérés par des associations, institutions et propriétaires privés.

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Rachida Dati, ministre de la culture, lors de ses vœux au Palais de la Porte-Dorée, à Paris, le 27 janvier 2025.

La France cherche ses idées de l’autre côté de la Manche. Après avoir réactivé le serpent de mer d’une « BBC à la française », qui doit passer par la création très polémique d’une holding regroupant France Télévisions et Radio France, la ministre de la culture, Rachida Dati, a relancé, fin janvier, un autre vieux projet inspiré de nos voisins, le « National Trust à la française ».

Premier propriétaire terrien du pays, l’organisation britannique fondée en 1895 exploite 500 monuments, des centaines de milliers d’hectares de terres et des kilomètres de côtes, grâce à un arsenal d’outils financiers allant du legs à l’adhésion. Ses chiffres donnent le tournis : 50 000 bénévoles, 12 000 salariés, une fiducie de 1,6 milliard de livres sterling (1,88 milliard d’euros)… Peut-on transposer cette machine de guerre fondée sur le don privé (en échange d’une exemption des droits de succession) et le bénévolat dans une nation d’individualistes forcenés ?

La mission confiée en janvier par Rachida Dati à Marie Lavandier devrait apporter, fin mai, des éléments de réponse sur les conditions d’une adaptation de cette success story au contexte français et à ses 46 000 monuments protégés, détenus pour moitié par des privés.

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