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Le compte à rebours est lancé. Lundi 24 mars, café en mains, les quatre collègues comptent les jours. Début avril, soixante et un salariés de leur usine de Salindres, dans le Gard, spécialisée dans la production d’acide trifluoroacétique (TFA) et de dérivés fluorés, qualifiés de « polluants éternels », quitteront cette plateforme chimique, licenciés pour des raisons économiques. Il y restera alors trente-cinq personnes, des salariés protégés et des ouvriers du groupement d’intérêt économique, une structure qui traite les rejets de toutes les usines du site chimique, propriété de Solvay.
Autour de la table, les visages sont marqués. Tout est allé vite, « trop vite », estime Cédric Cozo, délégué syndical CGT. Depuis l’annonce de l’arrêt de l’activité, en septembre 2024, en raison d’« un contexte économique et concurrentiel de plus en plus difficile et face à une réduction substantielle de la demande de TFA [acide trifluoroacétique] », explique le groupe (plus de 4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023), les syndicalistes ont tenté d’obtenir un biomonitoring, qui permettrait de mesurer l’imprégnation du TFA dans l’organisme des ouvriers. En vain. L’employeur a refusé de financer les analyses. « On était trop petits, c’était David contre Goliath », reprend Cédric Cozo. « L’autre problème, c’est que Solvay n’a rien fait d’illégal. La réglementation sur les PFAS [substances per- et polyfluoroalkylées] est récente et encore peu documentée », explique Damien Olry, salarié de 38 ans.
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