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Depuis vingt-cinq ans, les avancées sont devenues beaucoup plus minces et les taux de guérison stagnent en comparaison des progrès réalisés dans les cancers des adultes. En cause, notamment, un marché moins rentable financièrement pour les industriels.

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Activités organisées par l’association Dessine-moi la high-tech, qui lutte contre les cancers de l’enfant. Ici au sein du département d’oncologie pédiatrique de l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif, le 14 février 2023.

C’est un coup de rabot qui en dit long. Alors que le budget pour l’année 2025 vient à peine, le 6 février, d’être voté à l’Assemblée nationale et au Sénat, des associations de patients découvrent avec stupeur qu’un amendement visant à allouer 15 millions d’euros par an à la recherche clinique sur les cancers pédiatriques s’est évaporé du texte final. Face au tollé, le gouvernement rétropédale deux jours plus tard, assurant qu’il rétablira le financement disparu, le sujet étant considéré, affirment les pouvoirs publics, comme « une priorité » par l’Etat.

Si la nécessité d’accélérer les découvertes médicales pour soigner les enfants ne fait pas débat, les cancers pédiatriques font souvent figure de parents pauvres de la recherche en oncologie, où la très grande majorité des efforts demeure concentrée sur les cancers des adultes. « Depuis 2009, sur 150 médicaments anticancéreux développés pour l’adulte, seuls 16 ont été autorisés pour une indication spécifique de cancer pédiatrique », soulignaient dans une tribune publiée en septembre 2024 dans Libération, l’association de patients Eva pour la vie et la Fédération Grandir sans cancer.

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