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Alors que Washington espérait un échange personnel depuis des mois, Pékin a fait attendre Donald Trump jusqu’au 5 juin pour éviter une conversation au plus fort de la crise des droits de douane.

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Le président américain, Donald Trump, à la Maison Blanche, à Washington, le 4 juin 2025.

Le président américain assurait depuis plusieurs mois que la conversation était imminente, elle a finalement eu lieu. Les dirigeants des deux premières puissances se sont parlé par téléphone, jeudi 5 juin au matin heure de Washington, dans la soirée au fuseau horaire de Pékin. « Pendant approximativement une heure et demie », a précisé Donald Trump sur son réseau Truth Social tandis que dès la première ligne le communiqué chinois affirme que Xi Jinping « a pris un appel » de son homologue américain.

L’échange remet sur les rails, pour un temps incertain, une relation qui menaçait de déraper à nouveau alors que, des deux côtés, fusaient les accusations de violation de la trêve dans la guerre des droits de douane décrétée entre leurs négociateurs à Genève le 12 mai. « Nous avons eu une très bonne discussion et nous avons réglé toutes les complexités, ce sont des choses très complexes », a affirmé le président américain quelques minutes plus tard dans le bureau Ovale. Donald Trump qui, deux jours plus tôt, trouvait encore le président Xi « extrêmement dur en affaires » considère désormais que la relation sino-américaine est « en très bonne forme ». « Comme vous savez, nous avons un accord avec la Chine, mais nous avons réglé certains points surtout liés aux terres rares et aux aimants et quelques autres choses », a-t-il ajouté. Donald Trump soutient que la conversation a porté presque uniquement sur le commerce.

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