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L’organisation du travail par les plateformes accroît les risques d’atteinte à la santé physique et mentale, conclut un rapport d’expertise de l’Anses sur les coursiers. Pour tenir, ils mettent en place des stratégies de défense, qui témoignent parfois d’une forme d’addiction aux applications.

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Un livreur pour Uber Eats, à Paris, en 2020.

Anxiété, isolement, troubles du sommeil : le par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), se penche sur les conséquences du management algorithmique sur leur santé mentale, tout en rappelant les nombreux risques physiques du métier (accidents, troubles musculosquelettiques, maladies cardiovasculaires…).

Cette étude permet d’étayer le ressenti que partagent les livreurs depuis des années de manière croissante : « L’absence de rémunération des temps d’attente, l’opacité des règles d’attribution des courses et la multiplication des métriques d’évaluation (données de géolocalisation, notations, etc.) créent une situation anxiogène, qui incite à essayer en permanence “d’en faire plus” pour dégager un revenu correct », écrivent les experts de l’Anses.

Ces difficultés s’inscrivent dans un contexte de grande précarité : entre 2021 et 2024, en tenant compte de l’inflation, la rémunération horaire brute des coursiers a chuté de 34,2 % à Uber Eats, de 26,6 % à Stuart et de 22,7 % à Deliveroo, selon les chiffres publiés le 4 avril par l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi.

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