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Jean-Michel Bezat
Alors que les grands chefs d’entreprise français réclamaient stabilité et visibilité, ils attendent désormais avec inquiétude le 2 avril, décrété « jour de libération » à Washington, et son feu nourri de mesures protectionnistes, explique dans sa chronique, Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».
Publié hier à 15h00 Temps de Lecture 3 min.
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Cela ressemblait furieusement à de l’allégeance, à moins qu’il ne s’agisse d’une assurance sur l’avenir face aux menaces d’un président des Etats-Unis aussi vindicatif qu’imprévisible. Pour rejoindre sa résidence floridienne de Mar-a-Lago, le Capitole ou la Maison Blanche, de grandes figures du capitalisme ont fait le voyage outre-Atlantique afin de s’afficher au côté de Donald Trump : Bernard Arnault, PDG de LVMH, présent à la cérémonie d’investiture du 20 janvier ; Rodolphe Saadé, propriétaire de l’armateur CMA CGM, invité dans le bureau Ovale ; John Elkann, patron de Stellantis, dans la maison de Floride.
L’empereur du luxe y est allé tout naturellement, vieille connaissance de Trump depuis les années 1980, quand il se frottait à l’immobilier new-yorkais. Le propriétaire du troisième armateur mondial, lui, aurait préféré une rencontre plus discrète que ce show télévisé où le président américain a annoncé que M. Saadé, droit comme un « I » devant une carte du « golfe d’Amérique », promettait d’investir 20 milliards de dollars (18,5 milliards d’euros) dans la logistique et les ports. L’auteur de The Art of the Deal (Random House, 1987) s’y entend pour présenter ses invités comme des soutiens à son idéologie MAGA (Make America Great Again).
Et pas toujours à leur corps défendant. Les initiatives probusiness de M. Trump leur sont un temps apparues salutaires. Ils y voyaient le miroir inversé des freins qui brident leurs activités. Par une imprévisible concordance des temps, sa victoire est intervenue alors que les patrons avaient en tête le rapport présenté, en septembre 2024, par Mario Draghi (« Une stratégie de compétitivité pour l’Europe ») et la mise au garde de l’ex-président du conseil italien contre la « lente agonie » du Vieux Continent face à une Amérique et à une Chine plus productives et plus innovantes ; et au moment où, en France, le gouvernement préparait une surtaxe sur les bénéfices.
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