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La Commission a présenté, mardi, quarante-sept projets qui doivent permettre de réduire les dépendances du Vieux Continent aux matières premières stratégiques chinoises.

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Le long d’une carrière d’extraction de titane, dans la région de Jytomyr (Ukraine), le 26 février 2025.

Il y a quelque chose d’un peu fou à voir aujourd’hui l’Union européenne (UE) se lancer dans des projets d’extraction minière ou prévoir l’ouverture de nouvelles raffineries. Il ne s’agit ni de charbon ni de pétrole. Mais de ces matières premières, comme le lithium, le graphite ou encore le germanium, qui sont indispensables aux transitions vertes et numériques, tout comme à l’industrie de la défense.

Mardi 25 mars, la Commission a publié une liste de quarante-sept projets, dans treize Etats membres, qui ont pour objet de réduire les dépendances des Vingt-Sept sur toute la chaîne de valeur de ces matériaux jugés stratégiques, de l’extraction au recyclage, en passant par la transformation. On y trouve, entre autres, des mines de cobalt en Espagne, de cuivre en Roumanie, de gallium en Grèce, de graphite en Suède ou encore de lithium en Finlande. Des raffineries devraient également être ouvertes en Belgique, en Pologne ou en République tchèque. En France, huit projets ont été sélectionnés, dont deux sites d’extraction de lithium, dans l’Allier et en Alsace.

« Il n’y a pas de décarbonation sans gallium pour construire les panneaux solaires, sans cuivre pour acheminer l’électricité. Pas d’industrie de défense sans les terres rares qui entrent dans la composition de nos radars, nos sonars, nos systèmes de ciblage. Pas d’industrie tout court, sans cuivre, sans aluminium ou sans manganèse », énumère Stéphane Séjourné, le vice-président exécutif de la Commission européenne. « Nous sommes dans l’obligation d’ouvrir de nouvelles mines en Europe, c’est une révolution », insiste le macroniste, pour qui « il y a aujourd’hui un impératif de souveraineté et de sécurité européennes ».

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