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Dans une usine du groupe textile Urmi, basé à Narayanganj (Bangladesh), le 8 avril 2025.

Le gouvernement et les milieux d’affaires bangladais respiraient un peu mieux jeudi 10 avril. La veille, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé « une pause de quatre-vingt-dix jours des droits de douane réciproques » instaurés le 2 avril, lesquels s’élevaient à 37 % pour les produits en provenance du Bangladesh. Seule une majoration de 10 % leur est désormais imposée. « Merci, M. le Président d’avoir répondu de manière positive à notre demande d’une pause de quatre-vingt-dix jours sur les droits de douane », a déclaré Muhammad Yunus, à la tête du gouvernement intérimaire.

Le Bangladesh tente, depuis une semaine, de limiter les dégâts des barrières douanières américaines sur son industrie textile, qui représente 80 % de ses exportations. Le relèvement des droits de douane, qui s’établissaient auparavant à 16 % pour les produits en coton et à 32 % pour ceux en polyester, a semé la panique auprès du deuxième fabriquant mondial de vêtements.

Ce secteur emploie 4 millions de personnes, principalement des femmes, et pèse 10 % du produit intérieur brut. Près de 20 % des exportations de vêtements du pays (d’une valeur de 7,5 milliards d’euros) sont expédiées chaque année vers les Etats-Unis. De facto, la mesure punitive a eu l’effet d’un coup de massue quasi immédiat. « Les usines qui travaillent avec des clients américains ont déjà été mises sous pression pour réduire les prix, notamment les fabricants de tissus », indique Anwar-ul Alam Chowdhury, président de la Chambre des industries du Bangladesh.

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