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Chronique

auteur

Laurence Girard

Alors que la pénurie de boîtes menace dans les rayons des supermarchés, le prix des œufs destinés à l’industrie agroalimentaire bat des records.

Publié hier à 09h49, modifié hier à 10h30 Temps de Lecture 2 min.

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A Porto Alegre, au Brésil, le 11 mars 2025.

La chasse aux œufs est ouverte. Une activité prenante qui ne se pratique pas qu’à Pâques. En tout cas en 2025. Lancée en début d’année aux Etats-Unis, elle ne cesse de se propager. Et la France n’est pas épargnée. Depuis quelques semaines, dans les supermarchés, le rayon des œufs est bien déplumé. Comme un remake d’un film tourné il y a cinq ans, lorsque les Français, bousculés par la crise liée au Covid-19 et les confinements, étaient pris de frénésie, dévalisaient les supermarchés et causaient ruptures et pénuries.

« La tension s’est accentuée lorsque les images des rayons vides aux Etats-Unis et des prix records ont été reprises en France », constate Loïc Coulombel, vice-président du Comité national pour la promotion de l’œuf (CNPO), qui ajoute : « Cela crée une réaction de panique et au lieu d’acheter une boîte, le client en achète deux. » Or, ces achats compulsifs interviennent sur un marché déjà tendu.

Avec l’inflation, les Français ont tendance à privilégier l’œuf de poule à celui de saumon, voire d’esturgeon. La protéine bon marché fait un carton. Et les poules pondeuses peinent à suivre la cadence, même si leur horloge biologique déréglée les fait pondre toute l’année. « Les ventes en grande distribution, qui avaient progressé de 4 % en 2024, ont encore augmenté de 4,6 % en janvier et février. Alors que la production a été stable en 2024, à près de 15 milliards d’œufs », précise Alice Richard, directrice du CNPO. La ponte reste en retrait de 4 % par rapport à 2021, soit avant la grave crise sanitaire de grippe aviaire qui avait clairsemé les poulaillers. Le pays à l’emblème du coq n’est donc plus tout à fait autosuffisant en œufs.

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