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Chronique

auteur

Isabelle Chaperon

Toyota, Mitsubishi et Nissan subissent de plein fouet les droits de douane instaurés par le président américain. De quoi accentuer la pression sur Tokyo pour négocier un accord commercial, à l’image de celui signé entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni, analyse Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 11h00 Temps de Lecture 1 min.

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Des voitures neuves du constructeur japonais Subaru sont garées au port de Kawasaki, dans la préfecture de Kanagawa, au sud de Tokyo, le 15 août 2024.

Que celui qui n’a jamais péché jette le premier joint de culasse. Si le Japon est aujourd’hui une grande nation automobile, il le doit beaucoup aux mesures protectionnistes mises en place avant la seconde guerre mondiale. Au début des années 1930, le « made in Japan » représentait en effet moins de 10 % des ventes de voitures dans l’île, jusqu’à ce qu’une loi impose, en 1936, l’obtention d’une licence pour tout constructeur d’importance. Cela avait mis Ford et General Motors hors circuit, le temps que les acteurs locaux montent en puissance.

Ce rappel historique ne consolera pas Toyota, touché de plein fouet par l’instauration, le 3 avril, d’une taxe de 25 % sur les voitures importées aux Etats-Unis, son principal marché. Jeudi 8 mai, le premier constructeur automobile mondial a livré une estimation : sur les seuls mois d’avril et de mai, cette ponction pourrait lui coûter 180 milliards de yens (1,1 milliard d’euros). Sur l’ensemble de son exercice qui s’achèvera en mars 2026, Toyota anticipe un bénéfice opérationnel en baisse de 21 % (soit près de 6 milliards d’euros en moins).

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