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La capitale albanaise est devenue une terre d’accueil pour de grands noms, encouragés par le premier ministre, Edi Rama, qui cherche à solder les vestiges du communisme et à donner une nouvelle image au pays.
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Lieu de sinistre mémoire, la Vila 31 est promise à un avenir radieux. C’est du moins le récit qu’ont repris en chœur les personnalités qui se sont succédé au micro le 9 avril, jour de l’inauguration. Parmi elles, le premier ministre albanais, Edi Rama, le ministre délégué chargé de l’Europe pour la France, Benjamin Haddad, en passant par Frédéric Jousset, le bouillonnant patron de la fondation Art Explora.
Située dans le très vivant quartier Blloku, au cœur de Tirana, cette demeure d’inspiration moderniste, où vécurent pendant dix ans le dictateur Enver Hoxha (1908-1985) et sa famille, matérialisait le régime répressif sanguinaire qui verrouilla pendant près d’un demi-siècle cette république stalinienne. Elle sera désormais une maison des artistes ouverte sur le monde : un lieu de résidence, de performances, de concerts, de conférences, entièrement consacré à l’art et à la création.
C’est Edi Rama, homme fort du pays, qui a voulu cette reconversion. Artiste lui-même, formé aux Beaux-Arts de Paris et représenté par la célèbre galerie Marian Goodman, celui qui fut maire de Tirana de 2000 à 2011 avant de devenir premier ministre, en 2013, a convaincu Frédéric Jousset, mécène milliardaire et grand promoteur de ce qu’il appelle la « démocratisation culturelle », de prendre en charge le fonctionnement du lieu. Le volet architectural en a été confié à un duo français, Thibault Marca et Lucie Niney, les associés fondateurs de l’agence NeM.
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