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Une grande tente rouge plantée sur la pelouse, des saucisses fumantes sur le gril et une sono posée sur une table servent de décor, jeudi 27 mars, au douzième rassemblement de plusieurs centaines de salariés de Thales Alenia Space (TAS), à Toulouse. Chaque jeudi, depuis le 9 janvier 2025, à l’appel d’une intersyndicale FO, CFE-CGC, CFDT, CGT, ils protestent contre l’absence d’augmentation collective et individuelle des salaires.
Cette décision, prise par la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), est jugée « injuste et inacceptable » par Valérie Puel, une assistante du département électronique, entrée il y a trente-cinq ans dans cette entreprise spécialisée dans la fabrication de satellites et de « segments sol » – l’ensemble des moyens et équipements au sol nécessaires à la réalisation d’une mission spatiale –, croisée sur le terre-plein devant les grilles de l’usine. « Nous n’obtenons pas un seul centime. Pourtant, nous avons travaillé et nous sommes méritants », grince-t-elle.
Yves Cognieux non plus ne cache pas sa colère. « Zéro pour cent de hausse, c’est indécent et dégradant pour les salariés, qui sont considérés comme un coût [qui doit être] pressuré pour répondre aux exigences financières, fulmine le délégué syndical central CFDT. C’est une insulte au regard des résultats du groupe. » Le 4 mars, le groupe Thales, qui détient cette coentreprise – à hauteur de 67 % – avec l’entreprise industrielle italienne Leonardo, annonçait avoir réalisé, en 2024, 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires et généré plus de 2 milliards d’euros de trésorerie.
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