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A l’issue de l’opération, le laboratoire pharmaceutique français conserve 48,2 % des parts de la société, désormais détenue à 50 % par le fonds d’investissement américain CD&R.

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Usine Sanofi à Lyon, le 30 septembre 2023.

C’est l’épilogue d’un feuilleton qui avait agité la classe politique à l’automne 2024. Sanofi a annoncé, mercredi 30 avril, la finalisation de la cession de 50 % des parts d’Opella, maison mère du Doliprane, médicament le plus vendu en France. C’est désormais le fonds d’investissement américain CD&R, qui présidera aux destinées de l’ex-filiale de Sanofi.

Désireux de concentrer ses efforts sur son portefeuille de traitements et de vaccins innovants, Sanofi avait fait part de son intention, en septembre 2023, de se séparer de sa filiale de médicaments sans ordonnance et de compléments alimentaires.

Un an plus tard, le 21 octobre 2024, le groupe tricolore avait annoncé avoir engagé des négociations exclusives avec l’américain CD&R, afin de lui céder la moitié du capital de sa division santé grand public. La transaction achevée, Sanofi, qui précise avoir « reçu un montant net total en numéraire de l’ordre de 10 milliards d’euros », conserve donc 48,2 % des parts d’Opella.

Souveraineté sanitaire

La banque publique Bpifrance détiendra, quant à elle, le 1,8 % restant du capital de la société et obtient un siège au conseil d’administration. Le gouvernement avait négocié cette prise de participation après la bronca suscitée à l’automne par l’annonce de la cession. Des élus de tous bords s’étaient alors élevés contre la vente, s’inquiétant des éventuelles conséquences sur l’emploi et la souveraineté sanitaire de ce passage sous pavillon étranger.

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