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Par Roxana Azimi
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DécryptageCent ans après l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels de 1925, les pièces les plus raffinées de ce mouvement restent très recherchées, la rareté aidant.
Il y a tout juste un siècle, en avril 1925, l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels ouvrait ses portes à Paris, sur l’esplanade des Invalides. Les plus grands talents de l’époque y présentent un style qui très vite s’impose au monde entier.
L’Art déco, dont la ville de Saint-Quentin (Aisne) célèbre aujourd’hui le centenaire, avant une grande exposition prévue en octobre au Musée des arts décoratifs de Paris, prospère alors, dans un contexte social en mutation. Les appartements fonctionnels où priment hygiène et confort, ainsi que des demeures modernes, comme la Maison de verre conçue par Pierre Chareau, se substituent aux hôtels particuliers hérités de l’Ancien Régime.
Fini les fioritures et autres ornements chichiteux. Place à la simplification des volumes et à la géométrisation des formes. L’Art déco est alors partout, dans l’architecture, les vêtements, les bijoux, les reliures aussi. « L’une des grandes caractéristiques de ce style, c’est le travail en équipe, précise Bénédicte Mayer, attachée de conservation à la Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris et commissaire de deux expositions à Saint-Quentin. Robert Mallet-Stevens travaillait avec les frères Martel pour les sculptures et l’atelier Barillet pour les vitraux, alors qu’à l’époque de l’Art nouveau quelqu’un comme Guimard travaillait seul. » Ce mode de vie s’exporte rapidement de l’autre côté de l’Atlantique et se propage jusqu’en Asie.
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