Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Plus de cinquante travailleurs originaires de pays d’Afrique de l’Ouest, en majorité en situation irrégulière, avaient été employés et hébergés dans des conditions indignes à l’occasion des vendanges de 2023.

Article réservé aux abonnés

Vendanges en Champagne, en septembre 2021.

Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne doit examiner mercredi 26 mars des faits de traite d’être humains survenus dans le prestigieux vignoble, une affaire emblématique des conditions de travail de certains vendangeurs et de la tension dans le secteur. Un viticulteur, une prestataire de services et deux intermédiaires sont sur le banc des prévenus.

En septembre 2023, l’affaire éclate suite au signalement de simples nuisances sonores, pour lesquelles les gendarmes sont appelés par des habitants du village de Nesles-le-Repons (Marne). Dans une maison insalubre, ils découvrent alors une trentaine de vendangeurs qui partagent une pièce exiguë où des matelas s’entassent. Les sanitaires et l’installation électrique sont hasardeux, la cuisine est à l’extérieur. Leurs repas sont composés uniquement de riz ou de sandwichs avariés. La plupart de ces travailleurs sont originaires de pays d’Afrique de l’Ouest (Mali, Guinée, Mauritanie, Sénégal…), ne possèdent pas de titre de séjour et ont été recrutés en région parisienne.

Ils sont arrivés quelques jours seulement avant l’intervention des gendarmes et amenés depuis la porte de la Chapelle à Paris jusqu’au pied des vignes de Champagne par Temuri M. et Abdoulaye C., deux hommes qui travaillent pour le compte d’une certaine Svetlana G. Tous les trois sont jugés pour traite d’êtres humains envers des personnes vulnérables, un délit puni de sept ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende.

Il vous reste 73.79% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.