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Si la hausse des prix ne dépasse pas 0,8 % sur les douze derniers mois, la dépense des ménages en biens est toujours orientée à la baisse.
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Changements d’habitudes, inquiétudes face à une possible hausse des impôts, peur du chômage ? La consommation, le principal moteur de l’économie française, patine en dépit de l’accalmie sur les étiquettes. Deux chiffres publiés vendredi 28 mars par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en attestent. La hausse des prix sur les douze derniers mois s’élevait, en mars, à 0,8 %, le même taux qu’en février. Un chiffre largement en dessous de l’objectif de 2 % fixé par la Banque centrale européenne pour déclarer l’inflation vaincue.
Mais la sortie de cette crise ne suffit pas, de toute évidence, à relancer la dépense des ménages : en repli en janvier de 0,6 %, la consommation de biens était encore en recul de 0,1 % en février, indique également l’Insee vendredi. Les dépenses alimentaires sont particulièrement touchées, puisqu’elles se sont repliées de 0,7 % sur le seul mois de février.
Ces données augurent mal d’une nette reprise de la consommation en 2025, alors que celle-ci devrait être le principal moteur de l’économie. Dans sa note de conjoncture du 18 mars, l’Insee table sur une progression de la consommation de 0,4 % au premier trimestre et de 0,2 % au deuxième. Cette dynamique permettrait d’emmagasiner un acquis de croissance du produit intérieur brut de 0,4 % à la fin de juin, un chiffre légèrement révisé à la baisse par rapport aux prévisions de la fin de 2024. Moins prudent, l’exécutif, lui, a maintenu son hypothèse de croissance de 0,9 % sur l’année.
Ces objectifs pourront-ils être atteints si la consommation est en berne ? Même s’ils sont poussifs, les premiers mois de l’année ne paraissent pas inquiéter l’Insee. « Les données ne nous semblent pas de nature à remettre en cause le scénario de la note de conjoncture », assure Clément Bortoli, chef de la division « synthèse conjoncturelle » à l’institut. L’expert s’appuie notamment sur le fait que la chute du poste des dépenses alimentaires, de 1,8 % sur un an, provient pour moitié de la baisse des ventes de tabac – un produit curieusement inclus dans la catégorie « alimentation » par l’Insee. « Or, la baisse des ventes de tabac n’a pas de contrepartie sur le plan de l’activité économique », argumente M. Bortoli.
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