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Chronique

auteur

Isabelle Chaperon

L’investisseur américain nonagénaire a annoncé, samedi, devant les actionnaires de Berkshire Hathaway, son intention de quitter d’ici à la fin de 2025 l’entreprise qu’il dirige depuis soixante ans. Il n’a pas manqué de redire son opposition à la guerre commerciale déclenchée par Trump, relève Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 11h00, modifié à 15h04 Temps de Lecture 1 min. Read in English

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Diffusion de l’intervention de Warren Buffett, lors de l’assemblée générale de son conglomérat Berkshire Hathaway, à Omaha (Nebraska), le 3 mai 2025.

Une salle de spectacle bondée et survoltée. La vedette vient d’annoncer qu’il s’agissait de ses adieux. Le public, debout, l’ovationne, des larmes dans les yeux de certains fans. La séquence serait presque convenue si l’artiste seul en scène était un chanteur, mais l’homme à la voix rocailleuse est bien un PDG, clôturant sans doute le dernier « Woodstock des capitalistes ».

Warren Buffett, 94 ans, a surpris ses actionnaires en annonçant, à la toute fin de la toujours folklorique assemblée générale de Berkshire Hathaway, samedi 3 mai, à Omaha (Nebraska), son intention de quitter d’ici à la fin de 2025 l’entreprise qu’il dirige depuis soixante ans. L’investisseur le plus respecté au monde, qui reste président du conseil d’administration du conglomérat (assurances, chemin de fer, aéronautique…), nanti d’un mégaportefeuille d’actions, laissera les rênes à Greg Abel, 62 ans, canadien de naissance, patron des activités hors assurances et dauphin désigné depuis 2021. C’est à lui qu’incombera la lourde tâche de dénicher les bonnes opportunités afin de placer la montagne de cash – 347,7 milliards de dollars (307,1 milliards d’euros) à la fin mars – qui s’accumule dans les caisses de Berkshire Hathaway, soit 30 % de sa capitalisation boursière.

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