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Isabelle Chaperon
Pour faire tourner leurs data centers, les géants de la tech ont besoin d’une énergie abondante et fiable. C’est pourquoi ils investissent massivement dans le solaire, l’éolien et... le nucléaire, constate Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».
Publié hier à 11h10, modifié hier à 11h33 Temps de Lecture 1 min.
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La bataille à laquelle se livrent les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) sur l’intelligence artificielle s’étend à un nouveau théâtre d’opérations : l’énergie nucléaire. Pour faire tourner leurs data centers géants, les Google et consorts ont besoin d’une énergie abondante et fiable, comme tout industriel : mais eux ont la puissance de feu pour financer son développement. Miniréacteurs nucléaires ou tranches de centrale, les ogres des données sont donc partis à la chasse aux électrons.
Meta – la maison mère de Facebook et WhatsApp – a annoncé, mardi 3 juin, la signature d’un contrat d’approvisionnement d’énergie d’une durée de vingt ans avec Constellium. Cet accord va permettre au leader américain de l’atome d’augmenter la capacité de production d’une centrale dans l’Illinois, dont l’avenir était menacé par la fin des subventions reçues à horizon 2027. Cette installation, qui menaçait déjà de fermer en 2017, avait été sauvée par des fonds débloqués par l’Illinois pour décarboner la production énergétique.
Le patron de Constellation précise que des discussions sont en cours concernant d’autres installations nucléaires dans la région, en passe de perdre leurs subventions. L’énergéticien avait déjà annoncé, en septembre, un accord pour redémarrer un réacteur sur le site de Three Mile Island (Pennsylvanie) – tristement célèbre pour un accident radioactif majeur en 1979 – afin de fournir Microsoft en électricité.
De leur côté, Amazon et Google investissent dans le développement de réacteurs nucléaires modulaires. Quant à Sam Altman, le patron d’OpenAI, il a promis en avril de démissionner du conseil d’administration de la start-up de l’énergie Oklo afin de prévenir tout conflit d’intérêts en cas de projet commun entre les deux entreprises.
Fait notable aux Etats-Unis, l’énergie nucléaire s’avère souvent plus coûteuse que celle produite à partir de sources fossiles. Ces projets démontrent bien la détermination des géants de la tech à se décarboner. Les Microsoft ou Google investissent également dans le solaire et l’éolien. Autant d’efforts qui permettent de relativiser le cri de victoire poussé par les autorités du Texas. Mardi, le premier Etat producteur d’énergies fossiles aux Etats-Unis, a, en effet, retiré BlackRock de la liste noire des institutions financières accusées depuis 2022 de « boycotter l’industrie du gaz et du pétrole », estimant que le numéro un mondial de la gestion d’actifs était sorti de son « idéologie négative ». Mais si BlackRock recule, Meta, Microsoft ou Google avancent.
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