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Au premier trimestre 2025, les achats de produits alimentaires et de vêtements ont stagné ou baissé. Les patrons de la grande distribution sont unanimes : la vague inflationniste qui a balayé l’économie entre 2021 et 2024 « reste un traumatisme pour les Français ».

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Dans l’allée centrale d’un magasin Super U, à Poitiers, le 23 mai 2025.

Lundi 12 mai, dès l’ouverture, une véritable cohue s’est formée à la caisse de la petite supérette Auchan de la rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de Paris, un quartier privilégié de la capitale. « Nous étions venus pour faire quelques courses, mais nous sommes vite retournés chez nous chercher un chariot, car les prix étaient intéressants », raconte un couple de trentenaires. Comme eux, des dizaines de personnes, alertées par le bouche à oreille, se sont ruées dans les allées bien trop petites pour une telle affluence.

Ce magasin, fermé depuis le 17 janvier par Auchan, rouvrait exceptionnellement ses portes pendant quatre jours pour se débarrasser de ses stocks en les bradant à moitié prix. En quelques heures, les rayons se sont vidés au même rythme que les chariots débordaient.

La recherche des bonnes affaires a, certes, toujours existé, mais cet exemple illustre très bien les grandes tendances de la consommation où, après trois années de forte inflation, la quête des bas prix et la course aux « bons plans » dictent les achats de la majorité des Français.

En témoigne l’édition 2025 de l’étude annuelle du cabinet EY-Parthenon sur leurs enseignes préférées. Publiée en avril sur la base de 12 000 personnes interrogées, elle place le discounter néerlandais Action, dont deux tiers de l’offre sont vendus à moins de 2 euros, sur la première marche du podium pour la troisième année d’affilée. « Près de 85 % des répondants reconnaissent modifier leurs comportements, en premier lieu par la chasse aux promotions, puis par la baisse des volumes achetés, le report vers des produits moins chers (incluant les marques de distributeur), et bien sûr vers la seconde main” [pour le non-alimentaire] », explique l’étude.

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