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La compagnie du groupe Dubreuil a inauguré, mercredi 30 avril, une liaison directe entre Paris-Orly et Montréal, première offre low cost long courrier sur cette destination.

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A l’aéroport Roland-Garros (Gillot), sur l’île de La Réunion, en avril 2018.

French Bee peut remercier le président américain, Donald Trump. Paradoxalement, la filiale à bas coût du groupe Dubreuil pourrait en effet tirer parti de la guerre commerciale déclenchée par le président américain. « Le timing est parfait », a déclaré dans un sourire Paul-Henri Dubreuil, PDG du groupe éponyme, propriétaire de French Bee et d’Air Caraïbes, à l’occasion de l’inauguration, mercredi 30 avril, de la nouvelle ligne entre Paris et Montréal. Car selon lui, l’agressivité du président américain pourrait renforcer les liens entre le Québec et la France : « C’est l’effet Trump. »

Nombre de Français ont en effet renoncé à se rendre aux Etats-Unis cet été, préférant passer leurs vacances au Canada, jugé plus amical. En conséquence, « nous reportons nos capacités vers Montréal », a déclaré M. Dubreuil. D’abord assurée à raison de quatre allers-retours hebdomadaires, la nouvelle destination passera au rythme d’une rotation quotidienne à partir de juillet.

La ligne Paris-Montréal fait partie des destinations à fort potentiel. A l’instar de New York, qui attire 2 millions de passagers par an depuis la capitale tricolore, la principale ville du Québec en draine chaque année plus d’un million. Pour réussir son pari canadien, « notre énorme atout, c’est Orly », désormais à vingt-cinq minutes de Paris avec la nouvelle ligne 14 du métro, souligne Marc-Antoine Blondeau, le directeur général de French Bee. La low cost est la seule à décoller d’Orly pour le Canada quand la concurrence, Air France, Air Canada et Air Transat, est, elle, stationnée à Roissy-Charles-de-Gaulle. Un aéroport beaucoup moins facile d’accès pour les Parisiens.

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