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Le fondateur de Facebook a cherché jusqu’au bout à éviter un procès grâce à l’intervention de Donald Trump, révèle le « Wall Street Journal ».

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Mark Zuckerberg, président-directeur général de Meta, lors d’une audience au Sénat américain sur les dangers que représentent les réseaux sociaux pour les enfants et les adolescents, à Washington, le 31 janvier 2024.

Ce fut le combat d’une décennie mené, notamment, par le président républicain, mais progressiste, Theodore Roosevelt, et obtenu bien après son départ de la Maison Blanche : le démantèlement de l’empire pétrolier monopolistique de John Davison Rockefeller en plus de 34 compagnies, dans la foulée d’une décision de la Cour suprême des Etats-Unis en 1911. L’ironie de l’histoire, c’est que la décision, qui n’expropriait nullement la famille Rockefeller, fut, pour elle, une bonne affaire : les compagnies séparées, lointaines ancêtres d’Exxon, de Chevron, voire de BP, s’envolèrent en Bourse, triplant, en deux ans, la fortune du magnat du pétrole, qui atteignait 900 millions de dollars en 1913.

Beaucoup l’ignorent, mais manifestement pas Mark Zuckerberg, le patron de Meta, dont l’empire menace d’être, lui aussi, démantelé, avec Instagram et WhatsApp séparés de Facebook. M. Zuckerberg est accusé d’avoir acheté, en 2012 et en 2014, ces deux start-up concurrentes pour asseoir son monopole dans les réseaux sociaux familiaux. Au deuxième jour de son procès, le milliardaire a été confronté par la Federal Trade Commission (FTC) – le « gendarme » de la concurrence américaine – à un e-mail confidentiel bien embarrassant, envoyé en 2018 à ses principaux collaborateurs. « Si la plupart des entreprises résistent aux démantèlements, leur histoire montre que la plupart obtiennent de meilleurs résultats après une scission », écrivait-il, commentant le climat politique de l’époque − 2016-2020, premier mandat de Donald Trump.

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