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« Les industries automobiles américaine et européenne sont en danger », a prévenu, mardi 15 avril, John Elkann, qui préside le conseil d’administration du groupe. Il n’a pas prêté attention aux critiques apportées à la rémunération de Carlos Tavares, ni à celle prévue pour son successeur.

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Un bâtiment Stellantis, à Poissy (Yvelines), le 26 février 2025.

Il a fallu à peine plus d’une heure pour que les actionnaires de Stellantis, réunis en assemblée générale à Amsterdam, mardi 15 avril, approuvent les comptes de l’entreprise, la rémunération de Carlos Tavares et les grandes lignes de celle du futur directeur général. John Elkann, qui préside le conseil d’administration et assure la direction du groupe depuis l’éviction de celui qui s’était autoproclamé « psychopathe de la performance », le 1er décembre 2024, a confirmé qu’il serait nommé avant la fin du premier semestre. Sans donner plus de détail sur son profil.

Alors que la plupart des résolutions soumises au vote des actionnaires ont atteint des scores supérieurs à 99 %, celle portant sur la rémunération du patron remercié n’a recueilli que 67 % des suffrages. Il doit toucher 23,5 millions d’euros au titre de l’année 2024. C’est l’équivalent de 350 fois le salaire moyen des 259 000 salariés de Stellantis à travers le monde (65 993 euros), en baisse pour la première fois depuis la création du groupe, en 2021.

A la somme prévue pour 2024, s’ajoutent, pour Carlos Tavares, 12 millions d’euros versés en 2025, correspondant à sa prime de départ et à une prime liée à « l’atteinte d’une étape de transformation de l’entreprise ». Même si le vote n’est que consultatif et si la majorité est largement atteinte grâce au poids dans le capital des familles Agnelli et Peugeot, ces 33 % d’investisseurs opposés aux émoluments du dirigeant sont un camouflet.

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