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Risque pour la transition énergétique, adaptabilité du réseau électrique, enjeu de souveraineté… L’essor des centres de données pose de nombreux défis.
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Les chiffres donnent le tournis : 109 milliards d’euros d’investissements futurs dans les data centers et l’intelligence artificielle (IA) ont été annoncés au Sommet de l’IA, début février, dont 26 milliards confirmés à Choose France le 19 mai. Un saut gigantesque par rapport aux 7 milliards d’euros – un montant déjà impressionnant – dévoilés un an plus tôt, lors de l’édition 2024 du rendez-vous organisé par l’Elysée à Versailles.
Avec l’essor de l’IA, très gourmande en calcul informatique, notamment pour l’entraînement des modèles de langage sur d’énormes quantités de données, une vague de data centers géants s’apprête à déferler sur la France. Certains projets prévoient une puissance électrique inédite dépassant 1 gigawatt (GW), soit autant que la totalité de tous les data centers installés aujourd’hui dans l’Hexagone, souvent consacrés au simple hébergement de données. Une telle capacité s’approche de celle du réacteur nucléaire EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville, dans la Manche (1,6 GW).
Parmi les projets les plus emblématiques, il y a celui du fonds émirati MGX, associé à la start-up française de l’intelligence artificielle Mistral AI et Bpifrance, qui a choisi, selon nos informations, la zone d’aménagement concerté (ZAC) des Bordes, à Fouju (Seine-et-Marne), pour implanter un centre de données d’une puissance de 1,4 GW. Un investissement de 8,5 milliards d’euros. Autre énorme projet, celui de Data4, filiale du fonds canadien Brookfield, s’installera à Cambrai (Nord), pour une puissance de 1 GW et 10 milliards d’euros d’investissements. Il s’ajoute aux 2 milliards d’euros engagés par le même opérateur dans l’Essonne (Marcoussis et Nozay). Dans l’Isère, le consortium Oréus, dont la société émiratie G42 fait partie, compte moderniser deux data centers, et porter, à terme, leur puissance à 1 GW.
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