Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

L’entreprise affiche des résultats en baisse et reste prudente devant la situation géopolitique, tant la guerre commerciale lancée par Donald Trump mine son secteur d’activité.

Le site de STMicroelectronics à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 12 juillet 2022.

Le groupe de composants électroniques STMicroelectronics prévoit le départ volontaire « d’environ 1 000 personnes » en France d’ici à la fin de 2027, a-t-il annoncé mercredi 30 avril à l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information d’Ici Touraine.

Ces départs se feront dans le cadre d’un projet dévoilé en octobre 2024 qui pourrait entraîner jusqu’à 2 800 départs volontaires à l’échelle mondiale parmi les quelque 50 000 salariés du groupe. « Il n’y aura aucun départ contraint et aucun site ne sera fermé dans le cadre de ce projet », a rappelé STMicroelectronics mercredi.

L’entreprise, qui a présenté des résultats trimestriels en nette baisse la semaine dernière, espère un rebond au deuxième trimestre mais reste prudente devant la situation géopolitique. Le secteur des semi-conducteurs est miné par la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump, qui a fortement augmenté les droits de douane s’appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis.

Montée des tensions entre coactionnaires

Le groupe fait également face à une vive montée des tensions entre ses coactionnaires, la France et l’Italie, qui contrôlent conjointement 27,5 % des parts mais tiennent des positions opposées sur la gouvernance de l’entreprise et son PDG.

Nommé en 2018 et renouvelé pour un mandat de trois ans en 2023, Jean-Marc Chéry a ainsi vu le ministre des finances italien, Giancarlo Giorgetti, lui retirer son soutien début avril. Une prise de position en lien avec le refus du conseil de surveillance de l’entreprise de soutenir l’une des deux candidatures proposées par Rome pour intégrer cette instance interne. De son côté, le conseil de surveillance a réaffirmé son soutien à M. Chéry.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.