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Malgré les charges d’Emmanuel Macron contre les achats d’actions, les entreprises continuent d’en mettre en place pour mieux rémunérer les actionnaires, y compris celles dans lesquelles l’Etat est présent au capital.
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« Il y a quand même un peu un cynisme à l’œuvre, quand on a des grandes entreprises qui font des revenus tellement exceptionnels qu’elles en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions. » Le 22 mars 2023, interrogé sur TF1 et France 2, le président de la République, Emmanuel Macron fustige les rachats d’actions, cette pratique financière qui permet aux sociétés de rémunérer leurs actionnaires, souvent en plus des dividendes qu’elles leur versent ; En plein mouvement de contestation de la réforme des retraites, le chef de l’Etat cherche à replacer le débat sur le partage de la valeur.
Deux ans après, la salve d’Emmanuel Macron n’a pas vraiment été entendue. Certes, les montants consacrés aux rachats d’actions par les entreprises du CAC 40 ont chuté de 22,5 % en un an, passant de 33 milliards d’euros en 2023 à 25,5 milliards d’euros en 2024, selon les chiffres de la lettre financière Vernimmen de janvier. Mais si l’on retire le programme de rachat de BNP Paribas en 2023, pour 5 milliards d’euros, la baisse se limite à 10 %. En 2024, les rachats d’actions n’ont fait que retrouver le montant de 2022 (24 milliards d’euros) et restent plus de deux fois supérieurs à ceux de 2019 (11 milliards d’euros). En comparaison, les dividendes ont augmenté de 50 % en cinq ans, pour frôler 75 milliards d’euros en 2024.
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