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Non, les jeunes ne se détournent pas du travail, qui joue un rôle intégrateur fondamental dans leur vie. Oui, ils sont majoritairement satisfaits de leur emploi, même s’ils regrettent souvent une orientation scolaire et professionnelle qui s’avère inadéquate et un niveau de rémunération jugé trop faible.
Ces deux constats, qui battent en brèche des idées reçues, sont tirés d’une vaste étude publiée mardi 29 avril par l’Institut Montaigne, « Les jeunes et le travail : aspirations et désillusions des 16-30 ans ». Ses auteurs, les chercheurs Yann Algan (HEC Paris), Olivier Galland (CNRS) et Marc Lazar (Sciences Po) ont mené, à l’automne 2024, une enquête de terrain auprès de 6 000 jeunes, en structurant le panel en trois sous-échantillons représentatifs, correspondant aux grandes étapes de l’accès à la vie active : les jeunes en formation (scolaires et étudiants), les actifs précoces (19-22 ans) récemment entrés sur le marché du travail, et les actifs avancés (25-30 ans) ayant déjà acquis une première expérience professionnelle significative.
Elle établit que l’appétence à travailler davantage est nettement plus forte chez les jeunes que chez les actifs plus âgés, avec un écart de 16 points entre les 19-30 ans et les plus de 30 ans – qui avaient été interrogés en 2023 dans le cadre d’une autre étude de l’Institut Montaigne « Les Français au travail : dépasser les idées reçues ». « Nous observons que oui, les jeunes sont attachés au travail et que la jeunesse paresseuse n’est qu’un mythe, explique Yann Algan. Néanmoins, les idéaux s’abîment et petit à petit, les illusions sont perdues. »
En évaluant les écarts entre les attentes et la réalité du travail sur des critères précis, les auteurs ont identifié quatre profils de jeunes actifs. Près de la moitié du panel se retrouve dans une expérience d’insatisfaction : les frustrés (28 %) se caractérisent par des attentes non comblées dans l’emploi qu’ils occupent, ce qui entraîne deux types d’attitudes : une défiance et une détresse psychologique pour les uns, et une profonde désaffection du monde du travail pour les autres. Les fatalistes (20 %), résignés, formulent très peu d’attentes, et ne manifestent pas forcément de frustration quant à l’emploi qu’ils occupent, sauf à l’égard de leur management.
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