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Gunther Capelle-Blancard
Professeur à l’université
Il n’est pas impossible d’investir dans des entreprises plus inclusives, même s’il n’est pas si simple de les distinguer, explique dans une tribune au « Monde » l’économiste Gunther Capelle-Blancard.
Publié hier à 18h30 Temps de Lecture 3 min.
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Les inégalités de genre sont patentes : à la maison, dans la rue, au travail. Comment y remédier ? L’éducation, d’abord : on sait que les stéréotypes de genre s’installent dès le plus jeune âge. La loi, ensuite : elle pose des principes d’égalité et encadre certaines pratiques, comme l’égalité salariale, qui empêchent les injustices les plus criantes. Mais cela ne suffit pas, car les biais sont souvent invisibles, les préjugés tenaces et inconscients, les écarts d’opportunités bien réels.
D’où le recours à d’autres instruments, correctifs – et controversés – comme les quotas (par exemple les lois Copé-Zimmermann, en 2011, et Rixain, en 2021, en France qui imposent au moins 40 % de femmes dans les conseils d’administration et les organes de direction) ou encore les politiques diversité, équité, inclusion (DEI) qui visent à transformer en profondeur les organisations.
Il existe enfin un autre levier, plus individuel, plus discret, et très concret : le pouvoir de choisir. Les ménages sont de plus en plus attentifs aux conséquences de leurs choix de consommation : on s’interroge sur ce que l’on mange, sur la manière dont nos vêtements sont fabriqués, sur les modes de transport que l’on utilise.
En revanche, on se pose peu de questions « existentielles » lorsqu’il s’agit de choisir sa banque, encore moins lorsqu’il est question de l’orientation de son épargne. Ces décisions paraissent souvent techniques, abstraites et, au fond, interchangeables. Certaines institutions commencent pourtant à se démarquer, à afficher leur engagement sur des enjeux de société. On connaît mieux désormais les labels dits « verts », les portefeuilles responsables en matière environnementale. Une dynamique similaire se développe autour de l’égalité femmes-hommes – une finance que l’on pourrait qualifier de « rose » (les clichés ont la vie dure !).
Choisir sa banque, choisir où placer son épargne, c’est aussi une manière d’agir pour l’égalité et de lutter contre les discriminations en tout genre. Sur le papier, c’est très séduisant, mais en pratique, comment s’y retrouver ? Peut-on réellement, en tant que citoyen et épargnant, faire des choix plus en cohérence avec ses valeurs ?
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