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Le mastodonte de la vente en ligne, implanté dans 150 pays, espérait une entrée remarquée à la Bourse de Londres cette année. Mais les nouveaux droits de douane imposés par l’administration américaine et la levée de boucliers en Europe contre l’ultra-fast-fashion compromettent son essor mondial.

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Un « pop-up store » de mariage Shein à Las Vegas, au Nevada, le 25 mai 2024.

Donald Trump veut clouer au sol Shein. Le site de vente en ligne d’habillement à petits prix qui, chaque jour, par avion, expédie dans 150 pays 5 000 tonnes de marchandises produites majoritairement en Chine bataille pour maintenir son essor mondial.

Aux Etats-Unis, où il livre 90 millions de clients, l’instauration de droits de douane de 145 % sur les produits importés de Chine, depuis le 2 mai, met à mal le modèle de production low-cost. D’autant que désormais chaque colis est taxé à 120 % de sa valeur ou soumis à des frais forfaitaires de 100 dollars (89 euros), qui seront doublés au 1er juin. Shein dit avoir depuis « ajusté » les prix pour conserver ses clients américains, fans de ses jeans à 10 dollars. Mais, d’après Bloomberg, ils pourraient payer jusqu’à 377 % de plus qu’auparavant sur certains produits.

L’Union européenne s’attaque aussi à ce mastodonte de l’e-commerce. Bruxelles entend mettre fin à l’exemption de droits de douane sur les petits colis de moins de 150 euros dès 2026, soit deux ans avant la date prévue par la réforme de l’union douanière. Or, c’est en particulier cette brèche réglementaire qui a permis à Shein de déverser, par millions, jeans, robes et bikinis en Europe. Et de convaincre 130 millions de personnes, chaque mois, en moyenne, d’utiliser ses services.

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