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Trois procédures pénales sont en cours pour « corruption » et « abus de confiance » en lien avec la quatrième organisation patronale de France, qui représente 3,3 millions d’employeurs dans le domaine de l’emploi à domicile.

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C’est une instance puissante, mais dont le grand public ignore tout ou presque. Créée en 1948, la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem), quatrième organisation patronale de France, traverse une zone de turbulences. Représentant les intérêts de 3,3 millions d’employeurs dans le secteur de l’emploi à domicile (pour 1,3 million de salariés : assistantes maternelles, aides à domicile, femmes de ménage) et cogérant des budgets paritaires de l’ordre de 500 millions d’euros annuels, elle est depuis près d’un an au cœur d’une guerre judiciaire opposant l’ancienne gouvernance à la nouvelle.

Comme le confirme au Monde le parquet de Paris, trois enquêtes préliminaires sont en cours à la brigade de répression de la corruption et de la fraude fiscale en lien avec la Fepem. Elles découlent de deux plaintes déposées, à l’été 2024, par le directeur général exécutif de la Fepem – licencié en juillet 2024, il ne souhaite pas donner son nom – ainsi que Sigried Debruyne, alors présidente statutaire de la fédération. La première a été déposée contre Marie Béatrice Levaux – présidente statutaire de la Fepem entre 2002 et 2022 – et l’ancien délégué aux affaires publiques sectorielles de la Fepem, pour des faits « d’abus de confiance et de recel d’abus de confiance », en lien avec une association créée par Marie Béatrice Levaux. La seconde cible également cette dernière, mais aussi son fils, dont la société de lobbying a obtenu plusieurs contrats avec la Fepem à l’initiative de sa mère, pour des faits de « corruption passive d’agent privé » et de « recel de ce délit ».

En retour, la nouvelle gouvernance de la Fepem a déposé une plainte pour « abus de confiance et corruption passive d’agent privé » contre son ex-directeur général exécutif et Mme Debruyne. Elle reproche notamment au premier l’attribution de primes exceptionnelles sans justification ou encore d’avoir favorisé des membres de son cercle amical. Ce que conteste vigoureusement l’intéressé, documents à l’appui – il a, en retour, déposé une plainte en dénonciation calomnieuse.

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