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Les taxes supplémentaires à l’entrée du marché américain majorent de 15 dollars à 20 dollars, soit de 13,2 euros à 17,60 euros, chacun des pulls marins de la PME française.

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A l’usine des Tricots Saint James à Saint-James (Manche), le 22 avril 2020.

Depuis l’usine des Tricots Saint James, dans la Manche, Luc Lesénécal a un œil à New York et un autre à Osaka. Le dirigeant se préoccupe du sort de ses ventes aux Etats-Unis et au Japon, deux pays-clés pour la PME née en 1889. Connue pour ses pulls marins en laine et ses marinières en coton, la marque fait partie des sponsors de l’Exposition universelle qui a ouvert ses portes à Osaka, pour six mois, le 13 avril. Au cours de l’évènement, qui doit attirer 28 millions de visiteurs, la marque habille le personnel du pavillon français. Et vend une édition bleu, blanc, rouge de sa marinière.

De l’usine Saint James, « 11 000 pièces ont été envoyées à Osaka pour fournir une boutique de produits fabriqués en France. Au vu du rythme des ventes depuis l’ouverture, ce n’est sans doute pas assez », calcule le président de l’entreprise normande, qui, depuis un rachat par LBO (leveraged buy-out, un montage financier qui s’appuie sur une grosse part d’endettement) en 2012, suivi d’un deuxième en 2020, contrôle la PME aux côtés de deux autres dirigeants.

Un autre chiffrage le préoccupe davantage. Celui du coût des taxes douanières supplémentaires à l’entrée des Etats-Unis. « Car l’Amérique du Nord représente un tiers de [son] chiffre d’affaires à l’export et 13 % des pièces qu’[ils vendent], soit 156 000 sur 1,2 million », précise M. Lesénécal.

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