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Chronique

Isabelle Chaperon

Les autorités veulent imposer à la première banque du pays de renforcer massivement son assise financière : en cas de coup dur, il n’y aurait plus que le contribuable suisse pour renflouer une institution dont le total des actifs représente 1,7 fois le PIB de la Confédération, constate Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié hier à 11h30 Temps de Lecture 1 min.

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Le président d’UBS, Colm Kelleher, le 10 avril 2025, lors de l’assemblée générale du groupe à Lucerne, en Suisse.

Un Etat contre une entreprise, ce pourrait être l’histoire classique du pot de fer contre le pot de terre. Le gouvernement et les régulateurs suisses veulent imposer à UBS, la première banque du pays, de renforcer massivement son assise financière. Le géant bancaire résiste. Et, en réalité, il est bien difficile de dire lequel des deux camps fait figure de pot de terre.

Les autorités suisses veulent que la banque améliore de 50 % son ratio prudentiel, qui calcule l’épaisseur du matelas de sécurité jugée nécessaire en fonction des risques qu’elle porte. Cela obligerait UBS à mettre en réserve quelque 25 milliards de dollars (22 milliards d’euros) supplémentaires. « Nous nous opposons vigoureusement à ces exigences extrêmes de fonds propres additionnels. UBS est déjà soumise à des obligations parmi les plus sévères à travers le monde », a martelé le président d’UBS, Colm Kelleher, jeudi 10 avril, lors de l’assemblée générale à Lucerne.

Cette épée de Damoclès n’a, d’ailleurs, pas empêché l’établissement bancaire d’allouer 4 milliards de dollars en dividendes et rachats d’actions en 2024, avec 3 milliards de rachats d’actions prévus en 2025.

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